LES PHENICIENNES

LES PHÉNICIENNES
d’Euripide
création 1998
Traduction, Lucien Bordeaux
Mise en scène, Michel Mathieu
Musique, Alain Joule
Affiche & plaquette, Ronald Curchod
© photos Bruno Wagner
Distribution
El Yamine Bendib, Créon
Alain Borrul, Étéocle
Ouahid Dibane, Ménécée (fils de Créon)
Alain Cornuet, Le messager/l’esclave
Hassan Ezzemzami, Polynice
Jacques Lefoulon, Œdipe
Alain Régus, l’Écuyer
Jean-Marc Richon, Tirésias
Marie-Angèle Vaurs, Jocaste
Mélanie Zucconi, Antigone
Chœur des phéniciennes
Marie-Laure Denoyel
Christine Monlezun
Antonella Talamonti
Costumes, Mina Tanière
Décor, Jean Juillac
Lumière et régie, Igor Vermeil
A PROPOS DU SPECTACLE
« Les Phéniciennes » est l’anatomie d’une destruction, de la fin d’un empire.
Écrite pendant une période qui voit s’effondrer la démocratie athénienne, la pièce condense la légende de Thèbes abordée par d’autres tragédies antiques ; Œdipe Roi, Les Sept contre thèmes, Antigone et Œdipe à Colone.
D’une étonnante modernité cette tragédie d’Euripide constitue le premier volet d’un cycle « Désastre et Utopie » que mène le Théâtre 2 l’Acte en résidence à l’Université Toulouse-Le Mirail (Jean-Jaurès aujourd’hui).
Face à ce scénario d’effondrement d’un monde, suivi par le commencement d’un autre, le musicien Alain Joule a « essayé de mettre en place un concept à la mesure de l’événement et à approfondir le rapport théâtre/musique » .
EXTRAITS DE PRESSE
[Yves Marc dans La Dépêche novembre 1998]
« Un beau travail de Michel Mathieu et d’Alain Joule sur une quintessence de la tragédie grecque… Le malheur suinte comme l’eau d’une grotte, distillé goutte à goutte au milieu des stridences d’une musique cosmique qui déchire l’espace et soutien l’intensité dramatique … »
[S.R. Dans la Dépêche]
« Guerre fratricide, déclin d’un empire, génocides d’innocents. Une ambiance fin du monde pour ce nouveau spectacle de Michel Mathieu, qui évoque aussi les désastres d’aujourd’hui …Comme dans la tragédie grecque, la musique composée par Alain Joule rythme cette saga du pouvoir et accompagne la quinzaine de musicien sur scène … »
[Christian Bonrepos, Flash]
« …. les comédiens aux habits sans âge évoluent au milieu d’un bric-à-brac d’objets vaguement contemporains. Animés d’une fureur rentrée, leur jeu traduit le bouillonnement et la confusion des sentiments. Traversées d’images fulgurantes et sous-tendues par les percussion d’A. Joule, ces noces barbares et sanglantes de l’espace humaine avec son destin tragique constituent le meilleur spectcale de ces dernières années d’une compagnie qu’on est heureux de retrouver à son meilleur niveau. »