Historique

Download Sungdong Myeongjo 델루지 피스메이커 영화 고질라 에디트플러스 무료

Année pro­pice aux déci­sions folles, créa­tion du Théâtre de l’Acte.
Influence du Living Théâtre et des recher­ches de Grotowski, « Tout-Homme », « le Nez » (d’après Gogol).

Persin – vie en com­mu­nauté, appro­fon­dis­se­ment du tra­vail de l’acteur série de stages d’échanges (Odin Téatret-Studio 2, Philippe Adrien, Jerszy Grotowski, Open Theater, Bread and Puppet, etc.).
« Clôture », « l’Odyssée », « Maman », « Cestas », « Contre » (Michaux), « Chant pour la patrie dans les ténè­bres » (Neruda), « La Marche Royale » (Arrabal). Développement du théâ­tre de rue. maman (1969)

Participation à la créa­tion d’un ensei­gne­ment pra­ti­que du théâ­tre à l’Université Toulouse-Mirail.

Remise en ques­tion de la vie en com­mu­nauté, retour à Toulouse publi­ca­tion d’un mani­feste : « Le Cadavre tra­vesti ».

Création de la « Fabrique Arnaud Bernard », zone de créa­tion auto­nome. A côté du théâ­tre, des musi­ciens, des plas­ti­ciens, un res­tau­rant, concerts, per­for­man­ces, expo­si­tions, spec­ta­cles confé­ren­ces, ate­liers…

Du Théâtre de l’Acte : « Graffitis pour des ténè­bres et une autre terre », « Nous Sommes Vivants », « Horizon pri­mi­tif », « Le Théâtre à la rou­lette », « Autour de Molly Bloom »…

Ministère Giroud, sup­pres­sion des sub­ven­tions de toutes les com­pa­gnies de notre région.
Fermeture du lieu.
« Ronds de fumée pour un futur ». Rencontre avec le groupe de musi­que impro­vi­sée : « Hic et Nunc » (Doneda, Masmalet, Robins).

Développement du tra­vail avec la musi­que : « Trois poèmes » (Michaux), « Barbe-Bleue » (Trakl), avec « Hic et Nunc » et « Rhum des foins ».

– Hop signor (1985)
– Ouverture de l’Institut de Recherches et d’Echanges Artistiques, cogéré avec Hic et Nunc, ate­liers de musi­que et de théâ­tre, actions péda­go­gi­ques com­mu­nes, créa­tions musi­ca­les et théâ­tra­les : »Gam (m) es », « Le Mont de Cristal » (théâ­tre musi­cal jeune public).
– Collaboration avec le « Teatro do Mundo » de Lisbonne. Michel Mathieu met en scène le « Terramoto no Chile » d’après Kleist, prix de la cri­ti­que por­tu­gaise.
– Développement des effec­tifs de la com­pa­gnie à partir des ate­liers. « Les Bonnes » (Genet), « Hanjo et Kantan » (Mishima), « Acte 2 », « L’Ignoble » (L.Cornet), « Le Pot percé » (spec­ta­cle jeune public).

Coproduction d’un spec­ta­cle bur­les­que avec le Centre Culturel d’Albi : « Bal de Blattes ».
Echange avec le « Teatro do Mundo » ; tour­née au Portugal. « Baleine » d’après Paul Gadenne, per­for­mance Toulouse/Albi.

« Hop Signor » (Ghelderode),
« Parlez-moi d’amour » (mise en scène : Jean-Pierre Tailhade) prix de la meilleure créa­tion sonore et visuelle, prix d’inter­pré­ta­tion au fes­ti­val de Strasbourg (Maillon).

« Frissons de 3e Guerre Mondiale », per­for­mance Galerie Odem à Hanovre.
« Le chat qui s’en va tout seul » de Kipling avec Marie-Angèle Vaurs (spec­ta­cle enfants),
« Les sirè­nes sont sans visage » texte Jean-Marc Novi et Marie-Laure Denoyel.

– Création du Théâtre Universitaire de Toulouse Mirail.
– « Prénom Kaspar » (mise en scène : J-M Novis, M-L Denoyel).
– « Itinéraire de Nuit », spec­ta­cle déam­bu­la­toire dans les ruines de Saint-Pierre des Cuisines.

– Création du Théâtre Garonne, direc­tion Jacky Ohayon et Michel Mathieu.
– « Hanjo » (Mishima), 2e ver­sion avec Michel Doneda, saxo­pho­niste,
– « Phosphore » (synop­sis Michel Mathieu) ; la troupe anime des soi­rées de per­for­man­ces (Turbulences)…
– « Grand Huit » : Michel Doneda, Ninh Le Quan, Michel Mathieu (cirque dra­ma­tico-musi­cal impro­visé).
– Trois spec­ta­cles du Théâtre Universitaire (mise en scène : Novis, Denoyel, Dupeyron).
– « Krik et Krok » (Italo Calvino) par Jacky Lecannellier, spec­ta­cle jeune public.

« Moby Dick » d’après Melville, mise en scène : Philippe Dupeyron, avec Michel Doneda (saxo­pho­niste) et Dominique Regeff (vielle).

« Le jour de la lune de midi », à partir des « ope­ret­te mora­li » de Leopardi, mise en scène Michel Mathieu

Changement de par­ti­cule : le « Théâtre de l’Acte » devient le « Théâtre2 l’Acte » ces­sant d’être une com­pa­gnie de comé­diens per­ma­nents pour deve­nir le lieu ouvert d’une syner­gie de com­pli­ces divers.
Elaboration du « Cycle du canard sau­vage ».

– Première créa­tion du « Cycle du canard sau­vage »: le cercle de Prométhée
– une créa­tion écrite en col­la­bo­ra­tion avec Bernard Noël « Le Principe de Legassov ».

Résidence à l’Université Toulouse-Mirail ; deuxième phase du « Cycle du Canard Sauvage » : le cercle de Médée, à l’hori­zon « Matériau Médée » (H. Müller), « Médée » (Euripide).
« L’Os sur la Nappe » adap­ta­tion de « Train rou­lant en marche » de Henri Michaux, créé au Forum des Cordeliers en octo­bre 94 avec Pascal Delhay et Michel Mathieu.

Performances

  • « Rivage à l’abandon, Matériau Médée, Paysage avec Argonautes » d’Heiner Müller en liaison avec le Théâtre Universitaire, mise en scène Michel Mathieu. « Malle 2 Têtes » spectacle pour enfants avec Mélanie Zucconi et Ouahid Dibane dirigés par Michel Mathieu.
  • « Médéa » conception et mise en place Michel Mathieu, Berlin ; Argos (Grèce)
  • « Lecture de Paysages » avec Michel Donena (saxophoniste) Jean Pallendre (musique electro acoustique) Benat Atchiari (chanteur) et Michel Mathieu : Villefranche de Rouergue ; Narbonne.
  • « La ville entrechoquée » conception d’Alain Joule avec Stéphane Oliva, Michel Mathieu : Avignon, Ecole d’Art.

Concerts

  • « Questionnements sur la ville » : Conception Alain Joule, avec Michel Doneda, Barre Philips, Tetsu Saitoh, Antonela Talamonti, Michel Mathieu. Avignon M.J.C. Croix des Oiseaux à l’invitation de Paul Blanc.

« Médée » d’Euripide mise en scène Michel Mathieu. Présentation au Théâtre St Louis (Pau) – Théâtre Garonne (Toulouse) ; « Quatre sai­sons » Le Revest, « Cloître de la Collégiale » Condom ; « MjC » (Rodez) ; Théâtre Antoine Vitez (Aix-en-Provence ) A l’occa­sion de la pré­sen­ta­tion de ce spec­ta­cle le Centre de Recherches Appliquées au Théâtre Antique (CRATA) a orga­nisé un col­lo­que inter­na­tio­nal « Médée et la Violence » qui s’est tenu à l’Université Toulouse Mirail .

Performances

  • « Cosmonautes de rien » : Michel Mathieu et Michel Doneda à : Mexico (Centre Ex Teresa) Festival international de performance.
  • « Contre » de Michaux Présentation à Chihuahua (Mexique) Stage afdas « Les Chemins de l’Imaginaire » dirigé par Michel Mathieu.

– « En tra­çant des ronds sur les vitres embuées » ; spec­ta­cle réa­lisé avec un groupe d’acteurs en for­ma­tion, mise en scène Michel Mathieu. – « Quelques mots d’Elles », mise en scène de Marie-Angèle Vaurs – spec­ta­cle issu d’un ate­lier au quar­tier Laubadère à Tarbes « Passeurs de mots », texte de Serge Pey, mise en scène Michel Mathieu Performances
– « Pour Médina Curabaz », texte de Serge Pey, mise en scène Michel Mathieu
– Formation « Vers un acteur plu­riel » for­ma­tion pro­fes­sion­nelle (600 heures) de jan­vier à juin, enca­drée par Michel Mathieu, Pascal Delhay, Marie-Laure Denoyel, Isabelle Luccioni, jean-Marc Richon, Marie-Angèle Vaurs.
– Atelier heb­do­ma­daire au Point Jeunes de Tarbes avec un groupe de jeunes filles magh­ré­bi­nes du quar­tier Laubadère sous la direc­tion de Marie-Angèle Vaurs.

Les Phéniciennes (1998)
– Résidence â l’Université Toulouse Mirail : « Du Désastre à l’Utopie », « Les Phéniciennes » d’Euripide, tra­duc­tion de Lucien Bordaux ; 24 repré­sen­ta­tions

Séminaires

  •  » Œdipe et Périclés » : Lucien Bordaux, Jean-Claude Carrière, Henri Sztulman
  • « Regard Hébraïque sur Œdipe » : Monique Lise Cohen
  • « Avant la lecture freudienne de l’Œdipe de Sophocle les auteurs tragiques de l’antiquité ont proposé d’autres interprétations du mythe » : Marie-Hélène François Garelli.
  • « Avant le commencement » : Françoise Paul Lévy
  • « Le mythe d’Antigone et la tragédie de Sophocle » : Jean Bollack

Performances

  • « Espaces tendus » et « Grand 8 », Vandoeuvre les Nancy en collaboration avec la Flibuste
  • « Le Grand 8 », pour la « St Gaudingue » avec la Flibuste
  • « Bateaux de feux », Ismit ( Turquie)

Formation

  • « Vers un acteur pluriel » (formation professionnelle) Option Théâtre au lycée du Mirail Atelier à Chapou en partenariat avec le CROUS et le Théâtre Garonne Atelier hebdomadaire au Point Jeunes de Tarbes Semaine du Théâtre Antique à Millau Mise en place du Théâtre Universitaire à l’Université Toulouse-Mirail.

Ballade pour réveiller les feux (1999) : Poursuite de la rési­dence à l’Université Toulouse-Mirail « Ballade pour réveiller les feux », mise en scène de Michel Mathieu, créa­tion musi­cale d’Alain Joule. « Ici on bri­cole l’ailleurs », mise en scène de Jean-Marc Richon et Marie-Angèle Vaurs dans le cadre du Théâtre Universitaire

Séminaires

  • « L’ambiguïté du modèle utopique » Riccardo Pineri professeur
  • « Utopie et Paysage » Gilles Clément paysagiste
  • « Architecture et Utopie » Claude Parent architecte
  • « L’Utopie du Marché » Geneviève Azam professeur
  • « Mondialisation et auto-organisation des exclus au Nord et au Sud : les S.E L et l’informel » Serge Latouche professeur

Un livre « Chantier(s) de la rési­dence » du désas­tre à l’utopie : Cet ouvrage est le fruit de deux années par­ti­cu­liè­re­ment riches en ren­contres , confron­ta­tions, échanges, col­la­bo­ra­tions, créa­tions à l’Université Toulouse-Mirail.

Performances

  • Performances poétiques dans le cadre du « Printemps des poètes » : « La parole en jeu » autour d’un poème de Bernard Noël : « La face du silence » – « Mosaïques » improvisations sur des éclats de poèmes
  • « Les Horloges Cosmiques » d’Alain Joule Concert performance pour trio musique/danse/action à l’Athanor Scène Nationale d’Albi
  • « Espaces tendus », « crachoir », « fanfare de la touffe » avec La Flibuste
  • « Iceberg meeting » : Musique/actions/images/danse/improvisations
  • Cinéma et utopie « Solaris » d’Andreï Tarkovski à Utopia
  • Formations « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail
  • Atelier à Chapou en partenariat avec le CROUS et le Théâtre Garonne
  • Direction de la troupe du Théâtre Universitaire à l’Université Toulouse Mirail.
  • Atelier hebdomadaire au collège de la Reynerie.
  • Mise en place d’une résidence à Rodez : « Champs Mêlés »
  • « Loup Noir », spectacle jeune public, texte de Jan Laurens Siesling, mise en scène de Marie-Angèle Vaurs
  • Formation « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail
  • Atelier à Chapou en partenariat avec le CROUS et le Théâtre Garonne
  • Atelier hebdomadaire au collège de la Reynerie Stage afdas
  • « Un chantier pour la voix » dirigé par Alain Joule.
  • « Onze voies de fait », texte de Bernard Noël, mise en scène de Michel Mathieu
  • Formation « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail
  • « Ubu à la rue », d’après Alfred Jarry, mise en scène de Michel Mathieu
  • Formation « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail
  • « Pas bouger » texte d’Emmanuel Darley, mise en scène de Marie-Angèle Vaurs avec Alejandro Moreü et Quentin Siesling
  • « Ils laissent toujours les portes ouvertes », création de Natalie Artois et Michel Mathieu
  • Formation « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail
  • « Deux jambes, deux pieds, mon œil » texte de Monique Enckell, mise en scène de Marie-Angèle Vaurs
  • « Excédent de poids, insignifiant amorphe » texte de Werner Schwab, mise en scène de Michel Mathieu
  • Formation « Vers un acteur pluriel »
  • Option Théâtre au lycée du Mirail

L’Entonnoir, une histoire sans parole
Nu comme un ver, un homme gratte, creuse et s’étire sur un tas de terre. Maladroit, il enfile des vêtements et nous entraîne dans un tourbillon d’images, de sons et de mots. L’animal est écrivain. Sa quête existentielle débute très tôt, à l’origine de l’humanité, pour finir très loin, aux limites inconnues de l’évolution de l’homme. En une heure de représentation le chemin parcouru est long et riche de sens.

de et part Nicolas Réveillard et Quentin Siesling – Regard : Marie-Angèle Vaurs – Vidéo : Bruno Wagner – Son : Boris Billier

  • « Le Roi Lear » de Shakespeare
    Comment les petites histoires font la grande histoire, comment notre être intime se heurte au rouleau compresseur d’un société en crise… voilà ce que raconte cette tragédie, voilà ce que nous dit Shakespeare avec ce génie si particulier, mélange d’une souveraine ironie, et d’une pénétration aussi vaste que profonde des débats qui agitent depuis toujours une humanité taraudée par ses propres bourreaux.

Mise en scène et scé­no­gra­phie : Michel Mathieu
avec : Natalie Artois – Séverine Astel – Hassan Ayoudj- Tess – Andrée Benchétrit – Dominique Collignon Maurin – Kaf Malère – Mélissa Michel – Sébatien Lange – Jacky Lecannellier – Jean-Yves Michaux – Alex Moreu – Quentin Siesling.
Construction du décor : Pierre Dequivre –Vidéo : Bruno Wagner – Musicien : Sébastien Cirotteau – Costumes : Nathalie Guillot.

Coproduction : Théâtre National de Toulouse, Le Parvis Scène natio­nale de Tarbes – L’Estive, scène natio­nale de Foix – Théâtre Appolo à Mazamet, – Théâtre de Cahors.

Avec l’aide de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute Garonne et de la Mairie de Toulouse.

« L’Ébloui » de Joël Jouanneau
Spectacle pour jeune public

Un conteur est à l’avant scène. Derrière lui, devant une grosse boule blan­che, une mani­pu­la­trice va donner vie à tout un monde oni­ri­que. Un monde léger, de carton, de papier de soie, de papier calque, de tissus ; d’étranges créa­tu­res appa­rais­sent, dis­pa­rais­sent. Le monde se fait et se défait sous les yeux des spec­ta­teurs. Des pro­jec­tions brouillent la vue, chan­gent les pers­pec­ti­ves, ouvrent l’espace ou le fer­ment. Les per­son­na­ges par­lent à l’oreille des enfants ; s’éloignent, les entou­rent. Des sons ryth­ment le récit.

Mise en scène : Marie-Angèle Vaurs
Avec le conteur : Philippe Dupeyron
Créations objets et mani­pu­la­tion : Isabelle Paget
Créations sono­res : Loïc Bescond
Création images et pro­jec­tions : Bruno Wagner
Création lumière et régie : Erwan Costadau
Constructeur décors : Pierre Dequivre
Création cos­tu­mes : Joël Viala.

« Le Numéro d’Équilibre » d’Edward Bond

Voici com­ment l’éditeur pré­sente cette pièce :
« Le numéro d’équilibre est cons­truit comme un spec­ta­cle de cirque, où vien­draient suc­ces­si­ve­ment exé­cu­ter leur numéro une agente des ser­vi­ces sociaux ayant la phobie des bou­cles d’oreille, un voleur uni­jam­biste por­tant haut-de-forme, une vieille dame boud­dhiste atten­dant un bus à un arrêt désaf­fecté, un chef de chan­tier ama­teur de fla­menco et armé d’un cou­teau à beurre. Dans cette pièce acro­ba­ti­que, le théâ­tre de Bond n’a rien perdu de sa force de dénon­cia­tion, mais on y trouve une allé­gresse comi­que nou­velle, comme si l’his­toire de notre monde était une farce tra­gi­que. »
(L’Arche)

Mise en scène : Michel Mathieu avec Natalie Artois – Jean-Marie Champagne – Kaf Malère, Andrée Benchétrit, Alex Moreu , Marie-Angèle Vaurs – assis­tante à la mise en scène : Diane Launay – uni­vers sonore : Sébastien Cirroteau – cos­tu­mes : Odile Duverger – Lumières et cons­truc­tion du décor : Alberto Burnichon

Mémorial Park

Spectacle déam­bu­la­toire : explo­ra­tion d’un monde en voie de dis­pa­ri­tion ou déjà dis­paru, ani­maux petits ou grands, abeilles, anti­lo­pes, hiron­del­les, dau­phins… et tout au bout l’homme…

Ce qui aujourd’hui est un sujet plus que lar­ge­ment média­tisé, est ici traité d’une manière ori­gi­nale, à tra­vers la situa­tion que nos par­te­nai­res vivants occu­pent dans notre mémoire et notre ima­gi­naire.

Les visions et les actions poé­ti­ques qui trou­vent ici leur expres­sion sont croi­sées avec des infor­ma­tions scien­ti­fi­ques et des textes cri­ti­ques qui pro­lon­gent la réflexion du spec­ta­teur. Cette déam­bu­la­tion nous fait navi­guer entre une rêve­rie humo­ris­ti­que ou vision­naire et le rappel de l’inven­taire que nous lais­se­rons (peut-être) à nos héri­tiers.

Textes :
Extraits des œuvres de : Jules Laforgue, Paul Gadenne, Roger Gilbert Lecomte, Marcelline Desbordes-Valmore, Svletana Alexievitch,T.C Mac Luhan, Guy Debord, Jean-Pierre Dupuy, Edgar Morin… et des écrits des par­ti­ci­pants

Avec Caroline Bertin – Carol Larruy – Julien Charrier- Michel Mathieu -Julie Pichavant -Quentin Siesling – Jean Gary
Mise en scène et scé­no­gra­phie Michel Mathieu
Créations plas­ti­ques et réa­li­sa­tion Line Tiné, Philippe Artois
Musique en direct Michel Doneda, Guillaume Blaise
Lumières Jean-Marc Richon
Régie géné­rale Alberto Burnichon
Production Jean-Paul Mestre


Les Bonnes
de Jean Genet

« Sacrées ou non ces bonnes sont des mons­tres….sans pou­voir dire au juste ce qu’est le théâ­tre je sais ce que je lui refuse d’être : la des­crip­tion de gestes quo­ti­diens vus de l’exté­rieur ».

Nous nous sommes auto­ri­sés de ces paro­les de l’auteur pour faire de sa pièce une lec­ture « cubiste ». Au-delà d’une inter­pré­ta­tion linéaire, la mise en scène déve­loppe toutes les dimen­sions inté­rieu­res du texte, à tra­vers la ges­tuelle, la voix ou le trai­te­ment de l’espace scé­ni­que, avec en fili­grane la réfé­rence à ce lieu du spec­ta­cu­laire pur que reste le cirque…et parce qu’au cirque s’il y a des clowns il y a aussi des magi­ciens, des acro­ba­tes et des domp­teurs et que la piste est une arène où l’on joue avec la mort.

Gestes et objets pren­nent comme les mots de Genet leur impact magi­que. Place à l’action directe.

mise en scène et scé­no­gra­phie Michel Mathieu
avec Nicole Garretta, Isabelle Luccioni, Marie-Angèle Vaurs
lumières Alberto Burnichon
costumes Odile Duverger

 
 

Une volonté : rendre à chacun son énergie, la confiance en sa force vitale.

Un désir qui est aussi une exi­­gence : l’élaboration d’un lan­­gage où comme l’avait déjà dit Baudelaire, il y a bien long­­temps, dans « Correspondances » : les par­fums, les cou­leurs et les sons se répon­dent. Débarrassés de la tutelle du verbe, nous nous sommes promis de réin­­ven­­ter un par­­cours fondé sur les affi­­ni­­tés secrè­­tes entre des ins­­tants aussi divers dans leur cons­­ti­­tu­­tion qu’un geste, un son, un mot tombé d’une bouche, l’évidence d’une cou­­leur ou d’un objet. Un théâ­­tre maté­­riel pour une exal­­ta­­tion. Celle de la puis­­sance jubi­­la­­toire d’exis­­ter.

Comme anti­­dote à la para­­ly­­sie peu­­reuse des esprits qui afflige aujourd’hui nos socié­­tés ; nous vou­­lons renouer avec l’inso­­lence pre­­mière de l’enfance. Et vogue ce frêle esquif dans tous les vents contrai­­res !

Textes écrits par les comé­diens eux-mêmes
Citations des œuvres sui­van­tes :
Les Somnanbules – Hermann Broch
L’Espèce Humaine – Robert Antelme
Les poètes de 7 ans – Arthur Rimbaud
Chimères et autres bes­tio­les – Didier Georges Gabily
Poèmes – Jim Morrisson
Dialectique de la Tour de Pise – Serge Pey
Poèmes – Sapho
L’infini – Léopardi

avec Julien Charrier, Jean Gary, Diane Launay, Carol Larruy, Jean-Yves Michaux, Rajae Idrissi, Yarol Stuber, Julie Pichavant
mise en scène & scé­no­gra­phie Michel Mathieu
régie lumière & cons­truc­tion décors Alberto Burnichon
costumes Odile Duverger
production Jean-Paul Mestre
diffusion Marie-Angele Vaurs avec la com­pli­cité de Leo, Maude, Camille et Yohann.

Schlingueries (novembre 211)
Théâtre2 l’Acte

Or survint Charlie Schlingo et ses petites personnes absurdes et célestes… dans l’esprit de ce radical dessinateur, pataphysicien sans le savoir, satrape de la BD, Jean-Yves Michaud a écrit et mis en scène toute une panoplie de scènes fantasques et drôles qui telles des taupes obstinées vont miner le territoire de notre bon sens.
Six comédiens, sur un plateau forain à surprises, se livreront à leurs joutes verbales dans le plus grand chaos d’images et de situations réglementairement décalées.
L’auteur ? Il tente de tordre par l’absurde la poutre métallique de la représentation.
L’acteur ? Il n’avance pas sur la scène, il recule.

texte et mise en scène Jean-Yves Michaux
avec Marie-Angèle Vaurs, Maude Valingot, Carol Larruy, Yarol Stuber, Vincent Maffert

Psaume (octobre-novembre 2012)
Théâtre2 l’Acte

« Les enfants du gardien cessent leurs jeux et cherchent l’or du ciel »
Ce vers d’un des poèmes les plus connus de Georg Trakl, pourrait bien traduire la quête que les actrices et les acteurs de la compagnie ont entrepris à la suite de Qui vive !

Prenant appui sur le poème Psaume s’élabore un théâtre tragique qui se veut le développement de moment  d’illumination » d’un auteur souvent considéré comme le Rimbaud de la poésie germanique.
Radicalement ailleurs, réfractaire à sa propre demeure dans cet empire austro-hongrois à la veille de la grande guerre – Trakl paraît le chantre de l’unité perdue ou d’une aube nouvelle.
Des fleurs naissant de la pourriture, voilà ce qu’à travers leurs recherches en réponse aux mots du poète, les comédiens chercheront à faire apparaître.
Poésie impersonnelle, déchiffrement du monde, l’œuvre de Georg Trakl trace en creux la prescription d’un destin.
L’espace du jeu sera ici celui du transit, sans frontalité ni centralité, celui d’un hors circuit, comme le vivent aujourd’hui les migrants ou les rebuts d’un société vacillante. Dans cet hors-temps des plus actuels, nous chercherons sur les rythmes et les silences du verbe à tracer les signes réinventant les visages des dieux à venir…

mise en cène et scénographie Michel Mathieu
avec Julien Charrier, Jean Gary, Diane Launay, Carol Larruy, Raja Idrissi, Yarol Stuber, Julie Pichavant
lumière Alberto Burnichon
création sonore Arnaud Romet

L’ÆNTRE (novembre 2013)
Théâtre2 l’Acte

Spectacle onirique qui cherche à capter quelque chose de cette zone indécise entre humanité et animalité, qui interroge sur un mode sensible notre rapport à l’animal sensible et aussi burlesque, parfois.

Le mot ÆNTRE que nous avons fabriqué contient en lui-même ces différentes approches.
Il y a ANTRE : la tanière des animaux sauvages, leur refuge, lieu de disparition obscur où la bête se cache et nous épie.
Il y a ENTRE : un monde entre deux, entre humanité et animalité, entre sommeil et éveil. Le spectateur quant à lui, est invité à entrer dans l’arène. Une arène blanche et onirique dans laquelle dansent des ombres projetées. Au centre de cette bulle, de cet étrange cirque, le spectacle commence révélant une sous forme burlesque la folie des Hommes dans leur volonté de puissance.

« Une hirondelle vaut une pensée ou est exactement comme une pensée que nous devrions avoir » Jean-Christophe Bailly, le parti pris des animaux

mise en scène et scénographie Marie-Angèle Vaurs
avec Raja Idrissi, Carol Larruy, Diane Launay, Maud Marguerite Val, Marie-Angèle vaurs
réalisation des masques Michel Mathieu
création des images, réalisation de l’espace, lumière Basile Robert
création musicale et sonorisation Sébastien Cirotteau*
régie et création lumière Alberto Burnichon
création des costumes Sabrina Maretta et Amélie Goillot
_______________________________________________________________

Rosel (à la Cave Poésie, février-mars 2013)
Théâtre2 l’Acte
Mise en scène Michel Mathieu
Régie lumière : Alberto Burnichon
_______________________________________________________________

Discordes féminines (avril 2013)
Théâtre2 l’Acte

Une visite autour de plusieurs visages connus ou inconnus, de Médée à Ophélie en passant par des personnages extraits d’œuvres moins référencées, Zerline d’Hermann Broch, la petite Anne de Crimp, la gamine de Koltès, l’ouvrière de Turrini ou la Nova de Handke…
Galerie de visages terribles ou amoureux, apaisés ou furieux, rancis par le ressentiment, ou lumineux d’un futur pressenti.
Le parcours autour de ces stations, est construit comme autant d’installations dans les mondes spécifiques de leurs habitantes d’un jour.

mise en scène, scénographie Michel Mathieu
avec Assaï Blanchard, Laetitia Boyault, Zoé Tiberghien, Xristine Serrano, Julie Pichavant
régie lumière Alberto Burnichon

Ubu enchaîné ( octobre-novembre 2014)
Théâtre2 l’Acte

D’Alfred Jarry, on connaît essentiellement Ubu Roi, dont le Théâtre2 l’Acte avait en son temps fait une version pour le plain air. La compagnie s’attaque cette saison à ce qui en est la suite logique ; Ubu défait par le Czar revient en France, dépité mais conservant son intatiable appétit, et décide de se faire esclave. Le voici donc dans « le pays où la liberté est égale à la fraternité, laquelle n’est comparable qu’à l’égalité de la légalité » ; la marche d’Ubu pour la servitude volontaire réussira au-delà de ses espoirs puisqu’elle aboutit aux galères de Soliman ? Le charisme du gros monsieur a cependant pour conséquence qu’il est suivi dans cet asservissement désiré par l’ensemble du peuple français ; inutile de détailler comment la fable rencontre le réel de ce temps, un temps où la résignation des esprits semble étouffer toute vision alternative.
Une équipe de choc pour le retour d’un théâtre politique, corrosif, en prise directe. Un divertissement colérique à l’allure potachique
mise en scène Michel Mathieu
direction d’acteur Dominique Collignon Maurin
avec Maude Marguerite Val, Alex Moreu, Jean-Marie Gorbatchevsky, Carrol Larruy, Diane Launay, Julie Pichavant, Adeline Raynaud Yarol Stuber, Marie-Angèle Vaurs, Sébastien Cirotteau

___________________________________________________________

La chambre de GH (janvier 2014)
D’après « La passion selon GH » de Clarisse Lispector
Théâtre2 l’Acte

Femme et cafard en tête-à-tête !
Corps à gore ? ou peut-être le récit d’une nouvelle naissance.
Dans une écriture luxuriante –la romanci !ère brésilienne Clarisse Lispector- adaptée ici par Carol Larruy, nous amène dans une jungle kafkhaïenne.
Accrochés aux soubresauts de l’actrice et spectateurs de son combat, nous cherchons avec elle l’issue salvatrice du labyrinthe.
adaptation et interprétation Carol Larruy
mise en scène et scénographie Michel Mathieu
Création lumière Alberto Burnichon

Terra Incognita (octobre 2015)
Théâtre2 l’Acte

« La face cachée des choses… A l’aube d’un théâtre nouveau stanislas Wietckievicz,
qui cherchait le chemin de la « forme pure » écrivait à propos de sa réalisation scénique,
qu’il ne s’agissait simplement que de mettre le cerveau d’un fou sur la scène.
Le fou dont il s’agit ici est moi-même.
Notre pensée, dès que l’on éloigne la sentinelle du conscient, vagabonde ; elle allie souvenirs, formes concrètes et impressions fugaces, obsessions profondes comme injonctions du présent dans une sarabande qui trouve dans le rêve sa plus pure expression.
Ce jeu à saute-mouton dans les territoires du sensible, le surréalisme l’a pratiqué dans la poésie, la peinture, le cinéma, mais peu dans le théâtre, même si bien plus tard des artistes comme bob Wilson ou d’autres s’y sont risqués.
Nous allons donc tenter cette exploration en lui permettant tout son arbitraire. » Michel Mathieu

mise en scène, conception, texte, scénographie Michel Mathieu, assistante Marie-angèle Vaurs
création sonore, vidéo Arnaud Romet
régie générale et création lumière Alberto Burnichon
construction Basile Robert, Philippe Artois
avec Julie Castel-Jordy, Julien Charrier, Diane Launay, Orens Mallard, Michel Mathieu, Xristine Serrano, Sofie Sforzini

1572 Massacre à Paris (novembre 2016)
Théâtre2 l’Acte
de Christopher Marlowe

Cette pièce écrite au XVIe siècle nous plonge dans les événements de la Saint-Barthélémy : le massacre des protestants par les catholiques en une nuit d’horreur qui s’est ensuite répandue sur tout le territoire français.
Comment se fait-il qu’elle nous interpelle encore aujourd’hui, en ce début du XXIe siècle ?
Ne sommes-nous pas entrés dans le monde de la raison, couplé à l’économie de marché, au règne du droit, à l’interdépendance économique ?

On a oublié les comportements humains qui ne relèvent pas de l’économie : l’attachement à la nation, à l’ethnie, à la religion, le patriotisme de puissance, le désir de violence. Tout cela nous revient en force aujourd’hui. La religion est à nouveau brandie comme un étendard masquant ce qui est en jeu réellement : LE POUVOIR ; la lutte acharnée pour le pouvoir.

Massacre à Paris nous fait vivre “en direct” cette lutte.
La nature des personnages de Marlowe exige des acteurs ardents, capables de retransmettre la nécessité impérieuse d’exister qui traverse ces gures exaltées, des acteurs prêts à dégainer la langue tranchante de l’auteur pour habiter l’état d’urgence de cette n trouble et périlleuse du XVIe siècle.
Faire entendre ce texte dans toute sa limpidité sera l’enjeu prioritaire.
« …la parole y est concrètement de l’information, drôle ou effrayante, à saisir sur le vif par le public, dans l’immédiat de sa profération » écrit le traducteur pascal Collin.
La musique, dans notre restitution est le pouls de la tragédie, mesure du temps, elle cherche à ouvrir des espaces sonores pour rendre au spectateur toute sa liberté, créée en live par michel Doneda, elle sera la respiration du spectacle. Elle dialoguera par endroit avec le chant de diane Launay.

On oubliera l’illusion.
Notre proposition montre le théâtre en train de s’inventer en direct ; la sobriété voulue d’une mise en scène qui renonce aux effets super us et réduit l’accessoire, est ajustée à la nudité d’un texte à l’ef cacité quasi informative. La littérature s’efface ici devant le constat des tueries.
1572/2016 : une tragédie documentaire sur les péripéties sanglantes et marécageuses du pouvoir, et un ton d’une étonnante modernité.

avec Sophie Berneyron, Jean-Marie Champagne, Diane Launay, Carol Larruy, Jacky Lecannellier, Michel Mathieu, Alex Moreu, Fabio Ezechiele Sforzini, Quentin Siesling
mise en scène Marie-Angèle Vaurs, assistant Kaf Malère
création musicale et interprétation en direct Michel Doneda
chant Diane Launay
scénographie Michel Mathieu
lumières Alberto Burnichon
costumes Odile Duverger

Affrontements (novembre 2017)
Théâtre2 l’Acte
D’Henri Michaux

C’est un événement à la fois littéraire et théâtral qui se produira au Ring avec la première représentation de ces textes
sur une scène.
Nous avons ici transgressé la parole de Michaux qui considérait ces textes comme d’un théâtre intérieur.
Il nous a paru que par leur profondeur existentielle, ces mots foudroyants devaient être proférés et entendus, précisément par la force du silence qui les porte et nous convoque au plus intime de notre humanité. Et ceci en des temps submergés par les bruits de la médiatisation.

Nous avons donc décidé de donner corps à ces « drames en suspens, signes encore de la vie de chacun en société hominienne… » pour revenir à la racine de nos vies par delà le brouillard de nos sociétés informatisées et consuméristes. Un geste d’une hygiène fondamentale. michel Mathieu

interprètes Ella Benoît, Patrick Condé, Léo Gaubert, Alexis Gorbatchevsky, Claire Hugot, Carol Larruy, Orens Mallard,
Marie-Angèle Vaurs – enfants Swann Siesling et Anouk Stuber
metteur en scène, scénographe Michel Mathieu
création lumière Alberto Burnichon
composition musicale Michel Doneda

Auxilio 68 (joué au Mexique en 2018)
Théâtre2 l’Acte/TeatroSinParedes
De Angel Hernandez, Sergio Lopez Vigueras et Serge Pey

Joué au Mexique pour 20 représentations en 2018, Auxilio a été également joué 7 fois au théâtre Le Ring en Mai 2019.

La pièce prend appui sur un fait réel lors de la répression violente qui s’abattit en octobre 1968 à Mexico sur une manifestation contre les Jeux Olympiques qui allaient se tenir peu après au Mexique. Massacre organisé et délibéré.

Une poétesse, uruguayenne, se retrouva enfermée dans les toilettes de l’UNAM -la grande université de Mexico- tandis que les forces armées occupaient le campus, elle y resta dix jours buvant l’eau des toilettes et résistant mentalement par la force de la poésie.
Partant de là trois auteurs, Serge Pey, Sergio Lòpez Vigueras et Angel Hernández ont écrit pour constituer une saga qui est aussi un parcours théâtral à travers diverses écritures de plateau : de la performance plastique à la poésie en passant par l’approche réaliste, la vidéo, et l’intégration du public dans des formes de participation directe.

Le Moyen Age inventa les Mystères, ceci est un Mystère politique contemporain.

auteurs : Angel Hernandez, Sergio Lopez Vigueras, Serge Pey
mise en scène : Michel Mathieu, Sébastien Lange, David Psalmon(2)
assistant : Jorge Maldonado
scénographie : Sergio Lopez Vigueras, Michel Mathieu
vidéo : Héctor Cruz
création sonore et musique originale : Daniel Hidalgo Valdès(2)

avec Liliana Capacho, Bernardo Gamboa, Sébastien Lange, Beatriz Luna, Alex Moreu,  Julie Pichavant, David Psalmon, Carmen Ramos, Miriam Romero, Itzel Tovar

Une maison de rêve pour LaBelleBête (mai 2019)
Théâtre2 l’Acte
De Marie-Angèle Vaurs

LaBelleBête, apparue tout soudain sur une feuille à dessin, réclame maintenant à son créateur 
une maison spéciale pour elle. C’est bien normal non ? Chacun a droit à une maison.

Et le peintre s’exécute, laissant la main courir sur le papier et dessiner… ce qui lui passe par la tête. Vont ainsi surgir des maisons étonnantes plantées dans des paysages mystérieux, énigmatiques, inquiétants, réjouissants suivant les cas.

Mais LaBelleBête aura-t-elle une maison pour elle ? C’est tout le suspens de cette histoire.


Le spectacle tisse des liens étroits entre des supports artistiques divers : tableaux de peinture, images en mouvement sur un écran, musique, écriture et présence physique d’une conteuse, figure « archétypale ».

• créateur des images Ronald Curchod 
• écriture et conteuse Marie-Angèle Vaurs 

• création vidéo Bruno Wagner 
• création musicale Michel Doneda 

• mixage et enregistrement Gérard Fabbiani 
• fabrication de la marionnette Ronald Curchod 

• regard extérieur Michel Mathieu


Hiver
(octobre 2019) 
pièce de Jon Fosse, création 2019 du Théâtre 2 l’Acte

Un homme s’assied sur un banc au bord, à gauche, une femme vient s’asseoir à l’autre bout, l’homme se lève et s’apprête à s’en aller… la femme le hèle.
A partir de cette situation inaugurale, Jon Fosse va décliner le cirque métaphysique du sentiment amoureux, de la cave au grenier : la solitude des êtres et leur besoin entêté d’être aimé, leur désir et leur peur, leurs faux-fuyants et leurs aveux. Le rêve à la fin dont on ne saura s’il sera ou non réalisé, d’un ailleurs qui reste entr’ouvert… et à chacun de résoudre ou non cette suspension.

Ce mystère, Jon Fosse le fait diverger avec l’écriture qu’on lui connaît, des phrases banales, répétitives ou lacunaires, et surtout des silences autant révélateurs. L’ensemble construit comme une partition musicale.
Manifester à travers le jeu des acteurs et dans leurs corps ce qui « suinte » de cette parole flottante sans pour autant en lever les ambiguïtés, voilà le défi que nous tâcherons de relever.

Hiver, pièce de Jon Fosse (traduction de Terje Sinding) est publiée et représentée par L’Arche, éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com

• mise en scène, scénographie Michel Mathieu
• avec Camille Lelandais, Quentin Siesling
• régie générale Alberto Burnichon
• lumières Fabien Le Prieult, Yohann Allais-Barillot
• communication-relations presse Brigitte Bécanne
• production Théâtre 2 l’Acte
• © photos Visages vagabonds

soutiens Mairie de Toulouse, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée

Le Théâtre 2 l’Acte cède la gestion du Théâtre Le Ring à Christophe Bergon et Marcelino Valiente (Association Le Ring)

Année de création du spectacle « Dédale »

1968

Tout homme

Tout homme

Adaptation d’une mora­lité
médié­vale

1970

L’Odyssée

L’Odyssée

d’après Homère

1972

Maman

Maman

Adaptation d’une mora­lité
médié­vale

1973

Cestas

Cestas

Adaptation d’une mora­lité
médié­vale

1974

La marche royale

La marche royale

d’après Fernando Arrabal

1976

Nous sommes vivants

Nous sommes vivants

Création collective

1977

Autour de Molly Bloom

Autour de Molly Bloom

d’après James Joyce

1979 (suite)

Ronds de fumée pour un futur

Ronds de fumée pour un futur

Création et frag­ments d’Héraclite

1980

Gam(mes)

Gam(mes)

Création collective

1980 (suite)

Le mont de cristal

Le mont de cristal

création col­lec­tive, pour enfants

1980 (suite)

Barbe bleue

Barbe bleue

Georg Trakl

1982

Acte 2

Acte 2

création et frag­ments d’Héraclite

1983

Bzr

Bzr

intermède bur­les­que

1983

Kantan

Kantan

de Mishima

1983 (suite)

Hanjo version 1

1984

Bal des blattes

Bal des blattes

création collective, coproduction
d’un spec­ta­cle bur­les­que avec le
Centre Culturel d’Albi

1985

Le chat qui s'en va tout seul

Le chat qui s'en va tout seul

d’après Kipling,
pour enfants

1986

Hop signor

Hop signor

de Michel de Ghelderode

1987

Hanjo version 2

Hanjo version 2

 de Mishima

1987 (suite)

Itinéraire de nuit

Itinéraire de nuit

création collective
spec­ta­cle déam­bu­la­toire dans les
ruines de Saint-Pierre des Cuisines

1991

Le jour de la lune de midi

Le jour de la lune de midi

à partir des « ope­rette morali »
de Léopardi

1993

Le principe de Legassov

Le principe de Legassov

création collective

1994

L'os sur la nappe

L'os sur la nappe

d’après Henri Michaux

1995

Rivage à l'abandon

Rivage à l'abandon

Heiner Müller

1996

Médée

1999

 Ballade pour réveiller les feux

Ballade pour réveiller les feux

textes de Buchner, Marivaux,
Antelme, Coeurderoy

2001 (suite)

Onze voies de faits

2002

Ubu à la rue

Ubu à la rue

d’après Alfred Jarry

2003

Pas bouger

Pas bouger

texte d’Emmanuel Darley

2007 (suite)

Le roi Lear

Le roi Lear

texte de William Shakespeare

2012

Psaume

2013 (suite)

Rosel

2017

Affrontements

Affrontements

Henri Michaux

2019 suite

Hiver