PHOSPHORE

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PHOSPHORE

PHOSPHORE

Création 1989

Mise en scène, scénographie
Michel Mathieu

© photos Bruno Wagner

 
 

A PROPOS DU SPECTACLE

Quel est le lieu de la vie ? Quel est le lieu de la mort ?

Quel est ce passage mystérieux de la vie à la mort et de la mort à la vie ?

C’est à ces questions insondables que le spectacle voulait répondre, d’un côté rechercher les traces de cette vie archaïque déposées au plus loin que nous puissions remonter, et dans l’autre sens, deviner les empreintes de cet instant de la mort, et comment à cet endroit l’appel à notre vie passée et à sa première émergence serait-il perçu. Le temps réel de notre « vie » n’étant somme toute qu’une parenthèse dans cette appartenance infinie en amont et en aval.

Dans ce télescopage du temps les images, les lumières -de la lueur à l’éclair-, les mots, les sons, du cri au chant, les visions se fondaient et s’enchevêtraient jusqu’à tisser la trame sur laquelle va et vient notre vie, du néant premier à l’infini à venir.

Un spectacle protéiforme, polyphonique qui tressait trois regards, trois visions : l’enfant éphémère, le vieillard mouvant et la vieille dame qui s’en va ; trois destins à la recherche de signaux lancés depuis cet insondable qui nous fascine comme le phosphore dans la nuit farcit les yeux des enfants.

Les textes qui émaillaient le spectacle, pour des scènes très diverses avaient été le résultat des introspections des protagonistes.

Le public était accueilli au départ par des grooms dans une lumière rouge au sein une enceinte fermée par des panneaux qui s’ouvraient ensuite. Un berceau vide, concentrait alors toute l’attention, au pied d’une fenêtre vide, qui reviendra ensuite comme un point d’ancrage. S’ensuivaient des séquences diverses, parfois dramatiques et cruelles, voire insupportables, et d’autres gaies et humoristiques… Ici des nonnes en cornette, soulevaient la robe d’une jeune fille découvrant un sexe recouvert d’un morceau de fer barbelé, plus loin une farandole des acteurs et actrices en robes d’été, fredonnait une comptine entraînante en brandissant des poireaux…

Ailleurs un combat de trois christs portant leurs croix se déroulait sur la chanson « village au fond de la vallée… » entonnée par un scout en uniforme.

Dans une première version, nous utilisions une machinerie compliquée, avec des effets de vol, une seconde version plus resserrée, toujours au Théâtre Garonne, trouva des solutions plus simples.
Cette réalisation ambitieuse eût des défenseurs emballés et provoqua aussi chez d’autres des réticences ou des refus.

EXTRAITS DE PRESSE

[M.C Streicher, la Dépêche du Midi, Avril 1989]
 » …C’est un spectacle sans époque, sans lieu, sans histoire. Un spectacle intemporel. Un spectacle ailleurs. Hors du temps dans un espace infini, invisible et indicible, dans un espace de mystère qui appartient à l’histoire de tous, pauvre ou riche, blanc ou noir, « Phosphore » bien d’avant la naissance et d’après la mort. Et c’est dans ces nuits qu’il est beau de croire à la lumière, comme disait le poète…
Phosphore ce serait comme un mystère du Moyen-Age. Un grand poème. Un rêve déambulatoire. Surréaliste, baroque, étrange, anarchique.
Ancré dans le concret, dans la matière des couleurs, des sons et des gestes, la pièce joue de toutes les dimensions, avec scénographie mobile, salle modulable et comédiens en liberté… Un spectacle total pour surprendre et émerveiller. »

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