QUI VIVE !

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QUI VIVE !

QUI VIVE !

Création 2010

Mise en scène
Michel Mathieu

Distribution

Julien Charrier
Jean Gary
Diane Launay
Carol Larruy
Jean-Yves Michaux
Rajae Idrissi
Yarol Stuber
Julie Pichavant

 

Comme antidote à la paralysie peureuse des esprits qui afflige aujourd’hui nos sociétés ; nous voulons renouer avec l’insolence première de l’enfance. Et vogue ce frêle esquif dans tous les vents contraires !
« Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve… »  Holderlin


A propos du spectacle

« Et tou­jours se pose le choix : glis­ser dans le repos inerte et ras­su­rant , avant-goût de l’immo­bi­lité défi­ni­tive ou s’arc-bouter encore et encore pour faire cra­quer les join­tu­res, trouer les cloi­sons pour qu’un air vif les brûle et fasse place nette.
Alors il n’y a point de quai, point de bous­sole, ni de carte, il n’y a que des remous, des bous­cu­la­des de nuées avec des échappées sou­dai­nes dans le bleu.
On ne retrouve le cru de la vie qu’à grat­ter l’écorce des morts.
Lutte, combat sans cesse, cri .
Ovni donc, voyage dehors, voyage dedans, trem­ble­ments dans la ter­mi­tière sociale, ajus­te­ments périlleux d’échafaudages de rêves à l’inté­rieur du cer­veau, appels impé­rieux pour une com­mune méta­mor­phose
Qu’est-ce qui pousse ici ?
Par quel mys­tère la vie s’acharne-t-elle inces­sam­ment à se per­pé­tuer, se gref­fant inlas­sa­ble sur la matière morte pour un nou­veau bond ?
Ainsi de nos exis­ten­ces, ainsi de ce péri­ple acci­denté, au cours tumul­tueux, né au gré des cahots des corps et des ima­gi­nai­res, avec leurs erran­ces et leurs éblouissements. Ici on aspire. »
Michel Mathieu

QUI VIVE ! : une œuvre de l’anthologie de la subversion – critique de Serge Pey

« Qui vive ! Le Théâtre2 l’Acte nous donne un chef-d’œuvre collectif. Subversion, imaginaire, pensée, os, nerfs, muscles de terre et de fer, vomis et cervelles, morceaux de genoux sont convoqués pour le grand banquet de la joie et de la révolte. Cerises, rire de couteaux, clowns sanglants, sans-domiciles-fixes du poème, handicpés de l’art, mangeurs de livres, malentendants, oreilles arrachées, non voyants homériques, nous mettent en mouvement pour dresser une barricade de la folie.
Encore ici un nouveau théâtre, c’est-à-dire un sacrifice engagé d’hommes et de femmes qui parlent avec leurs corps et leurs textes de notre société. Oui, une résurrection.
Ici les hommes et les femmes organisent leur propre espace, le poussant jusqu’au bout pour en faire un temps qui questionne le temps. Dépassement des artisanats pour arriver à l’aventure des sacrifi-ces, telle est l’aventure à laquelle nous sommes invités.
Une vaste poésie d’action, une respiration où la subversion se dispute au rire pour nos accouchements nécessaires. Langage incarné dans le corps, et corps qui se fait langue dans le baiser ou l’assassinat.
Le jeu des acteurs, dans ce vaste métro qu’est notre société, suspendus aux mains courantes de la mort, va transformer cette mort, la renver¬er jusqu’à casser la cuirasse caractérielle des hommes et des femmes de notre société. Un théâtre de l’opprimé. Un théâtre comme une tragédie contre la peur. Une véritable machine à orgone pour exister et accepter notre éternité. Pour dire NON et refuser le consentement des nouveaux camps de concentration.
Après avoir vu QUI VIVE !, on accède à la joie, près à se battre, libérés de nos poids d’oppression, en regardant en face la liberté libre.
Toute folie, mise en scène dans la beauté de ses séparations, nous soigne de la folie créée par l’oppression. La schizophrénie vécue par les comédiens thérapeutes du Théâtre2 l’Acte soudain nous réunifie car elle sait nous séparer et nous inventer.
Un vrai théâtre de la cruauté, un sacrifice. Avec de vrais techniciens du sacré. Des acteurs nous transformant en anti-public.
Un théâtre comme un secret de la vie. Un théâtre comme une espérance ou comme un amour. Un théâtre comme un petit précis à l’usage d’un savoir vivre à l’usage des jeunes générations. Le théâtre de la Commune libre du quartier des Sept Deniers.
Dans le métro, ce véhicule, cette métaphore de notre temps, nous creusons le souterrain qui fera exploser la terre du vieux monde.
En avant les taupes ! Adelante ! Qui vive ! La poésie ne rythmera plus l’action ! Elle sera en avant !
Vos mains de poètes vomissent nos doigts et nos ongles. Merci pour nos mains ressuscitées. Merci pour le drapeau de votre amour. »
Serge Pey

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