A PROPOS DU SPECTACLE

Ecrit à l’occasion de manifestations en défense des prisonniers politiques sous le régime de Franco, la pièce est une sorte d’anticipation satirique et burlesque sur la succession de Franco et l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos. En prolongeant cette veine dans un sens grotesque et déjanté,  nous avons lâché les rênes de nos imaginations associées pour en faire un véritable jeu de massacre. Le futur Juan Carlos joué par une comédienne apparaissait en short entouré d’un chapelet de saucisses tandis que l’épouse -masculine- de Franco se voyait affublée d’un collier de boules de Noël, le tout sous les pieds d’un Christ dont la croix se déglinguait lamentablement, et ainsi de suite…

EXTRAITS DE PRESSE

[Jean Eimer « Sud-ouest » 14 janvier 1974]
« … Le rire fuse à jets corrosifs. Une énorme hilarité dévaste la scène, déborde sur le public et le purifie. Ce prodigieux bordel n’est pas dépourvu de vertu. Nous y avons succombé avec délectation… »

[Gérard Lamotte « La Dépêche du Midi » 23 février 1974]
« ….Vigueur de trait; vigueur aussi des couleurs crues, et des mouvements scéniques en soubresauts. La cour d’Espagne devient cour des miracles qu’aurait peinte un Murillo torturé ou un Goya subversif. Le tout baignant dans un étrange espace sonore, bruits métallisés, échos sourds qu’égoutte et scande un échafaudage de tubes et de cylindres, véritable machine infernale pour symphonie du désespoir… »

© photos : Théâtre2 l’Acte