MOBY DICK

MOBY DICK
d’après Herman Melville
Création 1990
Mise en scène et adaptation :
Philippe Dupeyron
Distribution
Marie-Laure Denoyel
Jacky Leccannellier
Jacques Lefoulon
Philippe Dupeyron
Musiciens :
Michel Doneda (saxophoniste)
Dominique Regeff (vielle)
Direction d’acteurs : Isabelle Luccioni
Scénographie : Ronald Curchod
Accessoires : Yves Lauvaux
Toile : Michel Mathieu
Création lumière : Yves Lauvaux
Costumes : Aline Migayrous et Emmanuelle Luccioni
A propos du spectacle
Davantage qu’un récit sur la chasse à la baleine, ce roman de Melville est le prétexte à une vaste réflexion sur la place de l’homme au milieu de l’univers, sur cet univers lui-même .. « Si la lumière frappait directement la matière des choses, elle donnerait sa blancheur vide à tout, à la tulipe comme à la rose. La Baleine Blanche est le symbole debout cela » écrit Melville.
Moby Dick est un passionnant roman d’aventure. Le capitaine Achab s’est juré de la frapper à mort après avoir perdu sa jambe dans un précédent combat avec elle.
Moins qu’une adaptation du roman, il s’agit ici d’une « condensation » qui consiste à prélever les moments les plus significatifs du récit en vue d’en faire une narration la plus simple, la plus évidente que possible.
C’est une femme qui joue le Capitaine Achab, archange énigmatique et sombre. Il est « la folie même rendue furieuse ». Trois hommes se partagent les différents rôle de l’équipage. La tempête se déchaîne sur un plancher rouge incliné où ils apparaissent et disparaissent comme des ludions; les artifices les plus simples du théâtre les bousculent d’une action à une autre, d’un personnage à l’autre.
La musique de Michel Doneda et Dominique Regeff est l’immense univers, la nature impitoyable dans lequel se joue le drame des hommes.
Créé au Théâtre Garonne, puis joué au Parvis à Tarbes, à Narbonne, à Carcassonne, à Rodez.
Extraits de presse
[Christian Bonrepos, Flash 12 décembre 1990]
« … Philippe Dupeyron a choisi d’isoler les scènes fortes du livre… Chacune est réussie et porte ses moments d’humour et d’angoisse… Tel quel ce Moby Dick reste une histoire compréhensible et cohérente balançant entre le tragique et le grotesque comme son illustre modèle »
[31 Hebdo nouvelles]
« Ce spectacle aussi fortement physique que vocal auquel le décor s’intègre d’une façon très significative nous entraîne dans la grande aventure des hommes emportés sur les mers … Marie-Laure Denoyel s’attaque courageusement et finement au rôle du capitaine Achabd, Jacky Lecannellier, Jacques Lefoulon et Philippe Dupeyron nous emporte sur les flôts »
[La Dépêche 12 Décembre 1990]
« La pièce fidèle à l’esprit de Melville se fait tour à tour humoristique, didactique lorsque les marins se transforment en professeurs de cytologie, ou dramatique quand il s’agit de contrer la folie suicidaire de capitaine Achab ».