A PROPOS DU SPECTACLE

En résonance qu manifeste de Georges Bataille, les « onze agressions ».
Dans une  écriture serrée et tranchante, Bernard Noël reprend à la source ces onze propositions en les réinterprétant selon son regard. Méditation en onze tableaux traversant le champ politique et philosophique se révélant d’abord comme empreinte : celle de l’épreuve tragique de l’existence.
Empreinte charnelle dans le choc des corps et des mots, des sons et des visions ; une invitation à risquer un voyage au bord du gouffre.
Présenté au Théâtre Garonne à Toulouse, à la MJC de Rodez, au théâtre Antoine Vitez à Aix en Provence

EXTRAITS DE PRESSE

[La Provence 31/01/ 2003]
«  … À noter la performance des acteurs, tous plus remarquables les uns que les autres, surtout quand le texte est si métaphysique … »

[Midi Libre – 15/12/01]
« Une mise en scène au scalpel, inventive, bourrée de trouvailles, en onze tableaux qui décapent, écorchent et bousculent … Des flash, des allégories, des traits de génie … Qui mettent les sens en alerte.  La violence, la tension, le chassé croisé des mots est partout. dans la confrontation physique entre les acteurs – excellents par ailleurs, dans les silences … »

[Gilbert Braqué Poète]
«  Le travail de Michel Mathieu sobre et inventif a abouti à une belle réussite. La musique de Michel Doneda et de Pierre Olivier Boulant y est pour beaucoup… C’est une création exigeante et audacieuse dans son originalité. ..

[Annie Valière  dans « La revue du Rouergue » Printemps 2002]
« … Conçu pour que le spectateur perde le souffle, la tête, afin d’ébranler en lui des attentes aveuglantes, de la dépouiller de ses habitudes; le spectacle est véritable cérémonie initiatique, épreuve du passage de la parole à l’image, du silence aux agressions sonores, du noir à la lumière, du rêve au réel … Les corps des acteurs, les éclairages, les sons ou le bleu du décor sont les instruments d’un langage « nu », propre au théâtre, mis au service du dire du poète Bernard Noël … Michel Mathieu a su puiser dans le texte elliptique des Onze voies de fait la matière d’une création sidérante; ni tragédie, ni comédie ».