A PROPOS DU SPECTACLE
Présenté au Centre Commercial Compans Caffarelli

Voyage à travers les utopies de notre siècle avec leurs échecs grinçants, nos espoirs et nos impasses et la tentative têtue d’un nouveau partage. Un spectacle déambulatoire crée dans une galerie marchande à demi désaffectée.
Un voyage donc qui, se gardant bien d’inventer un quelconque modèle de vie collective, éclaire plutôt paradoxalement les endroits actifs et féconds de résistance à l’utopie présente qui nous gouverne et qui se décline sous divers aspects: économisme, marché, capitalisme, mondialisation.
De cercle en cercle au fil d’un itinéraire labyrinthique, notre parcours veut raviver notre volonté de ressaisissement et rendre possible la réappropriation de notre humanité confisquée.

EXTRAITS DE PRESSE

[Annie Hennequin La Dépêche du Midi mercredi 24 Novembre 1999]
« … Le Public… déplacé va de surprise en surprise et doit s’adapter. Mais ses balades forcées installent une sorte de complicité entre les participants, acteurs et spectateurs confondus. Les comédiens jouent si près du public que , parfois, certains spectateurs sont tentés de répondre aux artistes … Ce travail ludique privilégiant l’éphémère et le  fluide est déroutant et intéressant. Le  théâtre devient, dans cette pièce le miroir délirant de la société, lieu de résistance et d’incitation à la quête de quelque chose de simple et de fraternel. Un spectacle habile et prenant. »

[Christian Bonrepos,  Flash 24 Novembre 1999]
«  … Sous la conduite d’une horde de mutants dépenaillés, le spectateur, tel Ulysse, est conduit d’ile en île où l’attend à chaque fois une belle trouvaille plastique. Superbe idée que d’avoir situé le spectacle dans le dédale aseptisé du Centre Commercial Compans Cafarelli: on ne saurait mieux poser le théâtre comme un art du questionnement de son siècle. »

[Serge Pey Lundi 19 Novembre 1999]
»« … Le Théâtre 2 l’Acte inscrit depuis toujours le grand rire d’une philosophie physique sur le divertissement … On peut parler de la beauté, celle des acteurs, des installations, de la mes en scène, des textes. de ce mur que l’homme troue pou passer à travers l’espérance de son visage. On peut aller ici d l’intelligence de la beauté…
À l’heure  de la grand messe de Seattle pour l’ordre économique mondial, Ballade pour Réveiller les Feux nous dit qu’il n’y a pas d recette, mais une attitude, qu’il n’y a pas une solution mais un camp. Que ce que nous faisons dans notre combat pour l’être, pour que nous ne devenions pas à jamais des marchandises, est un pari. … Les espaces que pose l’Utopie ne sont pas ceux de l’avenir mais ceux des couteaux du présent …Quand la Balade pour Réveiller les Feux se termine, quand on sort de l’Œuvre, par les sous-sol du supermarché de Compans Caffarelli, enroulés d’escaliers mécaniques et de couloirs, nous continuons sur l’autre scène qui nous met en acte dans la rue.  … le Théâtre 2 l’Acte dans son œuvre  magistrale de vie nous apprend à écrire la différence de la lettre. Pour que vive toute la vie jusqu’à sa toute liberté.»