HOP SIGNOR !

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HOP SIGNOR !

HOP SIGNOR !
Michel de Ghelderode

Création 1986

mise en scène, scénographie
Michel Mathieu

Distribution

© photos : Théâtre2 l’Acte

 

 

A PROPOS DU SPECTACLE

Pour monter cette pièce à l’inspiration médiévale,  qui comporte de nombreux personnages, nous avions besoin d’un grand espace, nous avions investi une usine abandonnée où nous fîmes, clandestinement nos premières répétitions, le cachet de notre réalisation se ressentit de cette origine.

Une femme est la figure centrale de la pièce, admirable et provocante ; une sorte de flamme noire à laquelle tous les personnages de l’histoire viennent tour à tour se brûler les ailes.

La belle Marguerite est l’épouse (encore vierge) de Maître Juréal, un vieux sculpteur de gargouilles et gargouille lui-même, aussi puissant dans son imagination démoniaque qu’inoffensif au lit.
Marguerite rêve de connaître l’amour « qui dit-on est un acte ».
Deux jeunes courtisans s’offrent à le lui faire connaître, mais Marguerite aime un bourreau, Larose, le destin scellera sur l’échafaud le congrès tant attendu…
Les soupirants aidés par deux nains diaboliques font truquer un charivari qui causera la mort du mari.
Un moine, Pilar, amoureux de la belle accusera celle-ci de sorcellerie si bien que la belle traduite devant la justice inquisitoriale, sera exécutée par son amant de cœur.

Au départ de la pièce on assistait à une sorte de réunion de conspirateurs en costumes actuels, et revêtus de gabardines, l’un des leurs les positionnaient ensuite en les reliant à des filins suspendus au grill, c’était Juréal, le sculpteur, et ça commençait.

La mise en scène était une véritable machinerie faisant écho à la machination au cœur du récit.
Plusieurs treuils étaient posés de part et d’autre d’une grande bâche noire, et au moyen de filins accrochés à celle-ci, lui donnaient différentes formes selon les épisodes de l’action, tantôt mur, tantôt montagne, tantôt robe…

Au moment du verdict final cette bâche se retournait dévoilant sa teinte rouge sang, Marguerite, nue, la traversait par une fente ouverte, suivie par tous les agents de sa mort en costumes médiévaux.

Le spectacle fut donné aux entrepôts municipaux des Arènes, et joué ensuite en divers lieux dont le Théâtre du Chêne Noir en Avignon et au Théâtre de la Balsamine à Bruxelles.

EXTRAITS DE PRESSE

[C.S Vaucluse matin 13 Juin 1986]
« …Sur scène, le spectacle est total. Avec très peu de ,choses, des cordes, du tissu, des poulies, Mathieu construit une mise en scène extrêmement imaginative et inventive, toujours dans le ton de la pièce, même avec l’exercice difficile de la nudité. Jamais de mot à mot littéral, mais un symbolisme fort et prenant…

[Christian Bonrepaux, Flash, le 21 Mai 1986]
Une fête des fous celle et fascinante ou la danse des bouffons rejoint celle de la mort
« …Les personnages de « Hop Signor » ne sont pas réellement purs, plutôt bruts, leurs comportements sont crus, parfois brutaux. Ce qui intéresse Ghelderode n’est pas leur psychologie mais l’expression physique de leur pulsions. Le théâtre de l’Acte fait du lieu scénique de la représentation l’espace d’une fête des fous où les rapports humains, vénéneux et enfiévrés, sont portés à leur paroxysme… »

[Yves Marc , La Dépèche du Midi, le 24 Mai 1986]
« Hop Signor : captivant
« …L’œuvre est appréhendée du dedans, chaque acteur traçant son propre itinéraire dans le délire ghelderordien. Formés à l’école de l’Acte les acteurs développent une technique bien à eux, qui n’emprunte à aucune convention et témoigne d’un long et passionnant travail de réflexion sur le langage théâtral. La scène est ici un lieu physique tout entier occupé par un jeu permanent qui fait alterner le grandiose et le dérisoire. Un cérémonial sans masque ni artifice. Un jeu au grand jour qui dénude le texte et parfois les acteurs sans provocation gratuite.
C’est captivant . Et assurément « Hop Signor » qui a trouvé dans cet entrepôt le lieu idéal de sa représentation -il faut absolument se donner la peine de la découvrir- est le spectacle le plus original qu’il nous ait été donné de voir cette saison.

[Françoise Nice, le Drapeau Rouge, Bruxelles, le 18 février 1987]
Les machinations du vrai
« …Après les deux heures et quart d’Hop Signor, l’autre soir au Théâtre de la Balsamine à Bruxelles, la seule envie en effet était d’étreindre les huit comédiens et le metteur en scène d’origine liégeoise Michel Mathieu et de leur dire simplement « Merci »…ceux du Théâtre de l’Acte ont incroyablement mêlé toutes les techniques du théâtre au service d’une oeuvre éclatée mais toujours maîtrisée par le regard cru de l’auteur. Et le livre se ferme quand la bâche au sol se relève en rideau, par une morale bouffonne où les nains révèlent que tout le monde s’est amusé à ce jeu là, auteur, comédiens et public… »

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