A PROPOS DU SPECTACLE

André Fourquet s’était enfermé chez lui avec ses enfants qu’il ne voulait pas rendre à leur mère qui en avait la garde, devenu le « forcené de Cestas » et assiégé par la police. Il tua ses deux enfants avant de se suicider, après un siège de plusieurs jours
A partir de ce fait divers qui avait fait la une de tous les journaux parlés et télévisés, nous avons créé un spectacle mettant en confrontation le tragique de destinées promises à la mort et l’obscénité de cette presse  associée à la répression policière.
Le spectacle se déroulait aussi bien sur scène que dans la salle où étaient disposés plusieurs petits praticables d’où sortaient les acteurs, en fond de scène le meneur de jeu Guy Lux, le visage tricolore…sur le plateau un choeur gestuel et vocal traduisant les états de conscience de Fouquet face à la police, et derrière deux habits d’enfants sur cintres qui se détacheront du mur signant l’issue finale.
Une équipe nombreuse, l’utilisation de la musique « en live » et d’accessoires pour une tragi-comédie dénonciatrice.

EXTRAIT DE PRESSE

Gilles Sandier « Politique Hebdo »
«…. Le Théâtre de l »’Acte a choisi pour frapper la conscience et la sensibilité du spectateur, d’utiliser les moyens m^me dont cette société – viol, effraction des consciences par l’image; le tapage, le matraquage sonore et visuel- fait usage.
Jamais dans ce spectacle, de complaisance dans un esthétisme de l’ordure ou dans la gesticulation gratuite: gestes, objets, rythmes, récitations, mouvements choraux, parviennent toujours à signifier dans une insistance et une outrance légitimes. La dérision féroce est au service du tragique, elle l’éclaire, elle l’explique…Il semble bien que le Théâtre de l’Acte soit en train de trouver là comme Benedetto, de son côté, l’a fait depuis longtemps, une des façons justes de pratiquer aujourd’hui’ le théâtre.

© photos : Théâtre2l’Acte