GRAFFITIS POUR DES DECOMBRES ET UNE AUTRE TERRE

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GRAFFITIS POUR DES DECOMBRES ET UNE AUTRE TERRE

GRAFFITIS POUR DES DÉCOMBRES ET UNE AUTRE TERRE

Création 1975

Mise en scène, scénographie : Michel Mathieu

 

DISTRIBUTION

Dominique Collignon-Maurin, Marie Vayssières,
Jean Roch, Line Tiné,
Francis Martinal, Linda Ferrer-Rocca,
Michel Gronoff, Cathy Morel, 
Marie-Angèle Vaurs (en alternance avec Françoise Brouzès)

 

A PROPOS DU SPECTACLE

« Il faut choisir être le cadavre ou la vermine qui le nettoie jusque’à l’os, la vermine a encore de beaux jours devant elle ». Tout était dit dans ces quelques mots de présentation. Faisant écho à un projet mort-né sur l’Apocalypse, ce spectacle répondait à l’invasion en ce temps du terme de « crise » , crise sociale et économique, tout en explorant la dévastation en cours, il avait l’ambition d’ouvrir des horizons en dessinant des formes de liberté poétique.
Les spectateurs étaient accueillis sur deux rangées de bancs se faisant face, dans un couloir fermé par de grandes affiches publicitaires assombries et retraitées, là dans une co-habitation directe avec le public se déroulaient des jeux parodiant la vie des petits bourgeois, jusqu’à la dévoration d’une de celles-ci, les murs de cet « abri » ou ce « quai de métro sinistré » s’ouvraient ensuite pour constituer un espace clair. Le verso de ces affiches était constitué de lambeaux collés composant de vrais tableaux abstraits. Dans cette arène étaient esquissés des jeux sortis de nos improvisations, d’un humour absurde et poétique, inspirés par des « cadavres exquis » de notre cru.
Ainsi : « dans les vastes étendues du Groënland les ouvriers mangent la reprise du travail » . Plus loin se mettait en place une compétition de gestes improvisés pour faire arrêter un métronome, lequel bien entendu n’en n’avait cure…
Le spectacle fut le premier présenté à la Fabrique, il avait été joué auparavant à Agen et Pau .

EXTRAITS DE PRESSE

[Celou Borbes, Sud-Ouest le 23 octobre 1975]
« …L’absurde est toujours de rigueur, mais raisonné, assimilé, accepté.
Bien sûr les acteurs du Théâtre de l’Acte vont avoir des détracteurs. Mais quoiqu’on pense des démonstrations parfois à la limite de l’ordurier ou du grotesque, ou de l’érotique, ces acteurs là sont drôlement sûrs de leurs faits et gestes; presqu’un plaisir, une pointe de jalousie à les voir évoluer avec tant de facilité, à jouer de leur corps comme d’un objet, mai avec maîtrise et amour à la fois. Un exercice pour chacun… »

[Yves Marc, La Dépêche du midi, le 14 novembre 1975]
« …une nouvelle structure de l’espace qui modifie sans cesse l’espace scénique, on le découvre aussi dans ce qu’il a de nouveau: un humour inhabituel, un jeu décrispé, plus précis….Les gens sérieux diront que ce n’est pas sérieux. D’autres en profiteront pour refaire le monde. Ce qui est sûr, c’est que l’on sort de ce spectacle comme d’un rêve. Un drôle de rêve… »

© photos : Théâtre2 l’Acte

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