LE JOUR DE LA LUNE DE MIDI

LE JOUR DE LA LUNE DE MIDI
création 1991
à partir des « operette morali » de Léopardi
Mise en scène, scénographie
Michel Mathieu
Conseiller dramaturgique
Riccardo Pineri
© photos Bruno Wagner
Distribution
Hélène Didier
Laurent Martial
Marie-Angèle Vaurs
Direction technique et lumière
Jean-Luc Lhuillier
Construction
Georges Dada Palma
Nadia Bourdache
Costumes
Véronique Claustre
Bande magnétique
Ninh Lê Quan
A PROPOS DU SPECTACLE
Six petites pièces philosophiques :
Dialogue d’un elfe et d’un gnome
Dialogue de la Mode et de la Mort
Dialogue de la Nature et d’un islandais
Dialogue de Malembrun et de Farfadet
Dialogue de Frédéric Ruysch et de ses momies
Dialogue d’un vendeur d’almanachs et d’un passant
Éloge de oiseaux (fragments)
Dialogue du Coq Sauvage (fragments).
Six contes cruels sur l’absurdité profonde de l’existence humaine, six contes sur notre vanité, notre néant besogneux.
« Chez Leopardi dans ces « operette » le combat, travesti en comédie, n’est rien d’autre que l’avancée progressive de la pensée autour des gouffres insondables qu’elle s’obstine à cerner. Ce qui est important n’est pas les personnages mais l’enjeu de leur dialogue – leur tourment- que la scène justement peut tenter de rendre visible. Là est le défi » Michel Mathieu
Spectacle créé au Théâtre Garonne en Avril 1991 – repris au Treize Vents à Montpellier à l’invitation de l’Université Paul Valérie de Montpellier et au Centre culturel Wallonie Bruxelles à Paris.
EXTRAITS DE PRESSE
[Pierre Rodrigo Le journal de Toulouse 8 Avril 1991]
« … J’ai ressenti un savoir faire théâtral donnant sérieusement à voir le néant: travail des corps des acteurs, jeu assez appuyé avec planches de la scène qui se relèvent, creusent des trous, érigent des corps morts dans le « Dialogue de Frédéric Ruysh et de ses momies » figurent une montagne dans e « Dialogue d’un islandais et de la nature ». tout ceci est souligné par un beau jeu d’éclairage etc. En somme c’est du beau travail de représentation théâtrale … »
[Yves Marc La Dépêche du Midi Avril 1991]
« … dans un décor de fin ou de début de monde – Marie-Angèle Vaurs, Laurent Martial – Hélène Didier – se distribuent les rôle , tout à tout gnome, elfe, farfadet, mode- mort – ou momies, s’échangent quelques accessoires et costumes… Le spectacle est intéressant pas sa clarté, mais aussi son invention burlesque qui fait côtoyer avec assez de bonheur, notamment dans le dialogue de Frédéric Ruysh avec ses momies, l’angoisse et la dérision »
[La Croix du Midi Avril 1991]
« … Les opuscules moraux » de Leopardi, revus et mis en scène par Michel Mathieu laissent admiratifs et perplexes. Quoiqu’il en soit, il convient de saluer le travail théâtral et scénographique ingénieux et percutant »
[Yvette Lucas Nouvelles Hebdo 31 Avril 1991]
« … Distribuant les rôles entre trois comédiens, Michel Mathieu nous entraîne dans un monde étrange, infiniment lointain, une sorte de no man’s land cosmique que n’habiteront que les évolutions des personnages et leur puissance à mimer, fantasmer, désarticuler les situations que détermine le texte. Travail théâtre fabuleux pour un texte que tout semble destiné à la lecture et que cette trituration gestuelle nous rend infiniment présente. Travail qui nous tient à distance tout en sollicitant notre réflexion et en nous mettant brutalement en face de nos interrogations profondes »
[Flash 3/9 Avril 1991]
« … Sur scène les spectateurs sont confrontés à des personnages re- créés, qu’ils soient mythique, historiques, merveilleux ou imaginaires (gnomes, elfes, astres) dans une grande élégance destine. À la façon du Candide de Voltaire ils échangent leurs impressions et s’efforcent de comprendre » ce que diable peuvent bien machiner ces canailles d’hommes «
[M.B.]
« … La création du Théâtre 2 l’Acte rompt cette année avec le théâtre d’images pur, avec l’art pour l’art et décide que ce spectacle ait une portée, un propos plus conséquent. Ning Lê Quan a créé une musique originale, ponctuée d’une création Lumière de Jean-Luc Lhuillier. De la philo façon BD mise en forme par une scénographie étonnante. Mais allez voir plutôt »