L’ÆNTRE

L’ÆNTRE
Création 2013
Mise en scène :
Marie-Angèle Vaurs
© Photos de répétition :
Théâtre2 l’Acte – Yohann Allais-Barillot
Distribution
Rajae Idrissi
Carol Larruy
Diane Launay
Marie-Angèle Vaurs
Maude Marguerite Val
Création sonore et composition musicale :
Sébastien Cirotteau
Musique interprétée par Camille Secheppet,
Marc Maffiolo, Benjamin Glibert et Sébastien Cirotteau
Régie et création lumière : Alberto Burnichon
Image et lumière : Basile Robert
Costumes :
Sabrina Marietta & Amélie Goillot
Réalisation des masques, de l’espace scénique
et affiche : Michel Mathieu
Production : Jean-Paul Mestre
Contact scolaire : Héloïse Lafon
A propos du spectacle
Le spectacle se déroule dans une arène comme dans un cirque, mais un cirque très spécial où les Hommes et les Bêtes se côtoient, s’interpénètrent, se dissolvent. Le spectateur est embarqué pour un voyage dans un monde
« entre deux », entre humanité et animalité, invité à abandonner à l’entrée sa « rationalité » pour laisser divaguer son imagination au gré des rencontres qui vont lui être proposées. Ce sont des femmes qui sont les autrices et interprètes de cet étrange cirque.
Cinq officiantes pour un rituel inventé de toute pièce ; une sorte de méditation légère et profonde, lumineuse et sombre, animale… et féminine.
Ils, les spectateurs, vont ainsi croiser un géant muni d’une tronçonneuse en action, une louve accouchant de petits chiens mécaniques, un rat au proportions inquiétantes, un cheval dompteur, et aussi des savants fous, une vache que l’on conduit à l’abattoir et une colombe tout en plumes blanches et en chair véritable…
Sur le vélum des projections (des ombres) réalisées à partir d’un dispositif de lanternes magiques ; des
enceintes entourent le cercle et permettent de faire circuler le son.
« L’ÆNTRE est un spectacle onirique qui cherche à capter quelque chose de cette zone indécise entre humanité et animalité, qui interroge sur un mode sensible notre rapport à l’animal, sensible et aussi burlesque, parfois.
Le mot ÆNTRE que nous avons fabriqué contient en lui-même ces différentes approches.
Il y a ANTRE : la tanière des animaux sauvages, leur refuge, lieu de disparition obscur où la bête se cache et nous épie. Il y a ENTRE : un monde entre deux, entre humanité et animalité, entre sommeil et éveil.
Nous tentons dans notre ÆNTRE de faire taire les bruits du monde et de nous mettre à l’écoute de ce silence à travers lequel notre propre « humanité » va transparaître ; pour le meilleur et pour le pire. Souvent pour le pire. Notre imaginaire est nourri depuis notre plus tendre enfance d’histoires mêlant, emmêlant l’homme à la bête. Fables de la Fontaine, contes pour enfants, récits mythologiques, pièces de théâtre venant de toutes les cultures…Pour tenter encore une fois de toucher une autre dimension de notre « être »- un regard sans regard sur nous-même- celui de l’innocent, de l’enfant, de l’animal…» Marie-Angèle Vaurs
Extraits de presse
[Annie Hennequin pour La Dépêche du Midi]
« Présenté au Ring, « L’ÆNTRE », commence par un très beau rituel : une danse de femmes qui entraîne le spectateur dans des temps anciens, aux portes d’un univers archaïque, peuplé de sons étranges, d’animaux « sauvages ». Dans ce spectacle, les séquences se succèdent comme des numéros de cirque et invitent le spectateur à penser à la main mise de l’homme sur la nature et à la disparition des espèces qui en découle. Notre rapport à l’animal est interrogé sous tous ses aspects : dressage, domestication, expérimentation animale, chasse, abattage et, sous forme de questions- réponses dans sa ressemblance ou non avec nous. Les points de vue de Darwin, (l’homme descend du singe) ou de Descartes sur la question (l’animal machine) sont évoqués. « Nous tuons beaucoup. Or, nous avons des choses à apprendre des animaux. Loin d’être un plaidoyer pour la cause animale, « l’Aentre » est une invitation à retrouver le contact avec la nature, à se mettre à l’écoute de l’animal et peut-être, à retrouver la part d’animalité qui est en nous », explique la metteur en scène Marie-Angèle Vaurs. Cette création très visuelle, d’une esthétique recherchée, fait intervenir des masques d’animaux très réalistes et lourds de présence, des projections de dessins préhistoriques et s’accompagne de musique et de chant.
Un plaisir pour les yeux, un plaisir de théâtre ».
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