ROSEL

ROSEL
Texte de Harald Mueller (l’Arche éditeur)
Traduction : Dieter Welke
Création 2013
Mise en scène et scénographie
Michel Mathieu
© photos : Théâtre2 l’Acte, Yohann Allais-Barillot
Distribution
Rajae Idrissi
Construction : Bruno Roussillou
Lumières : Alberto Burnichon
Durée : 1h20
A propos du spectacle
Le texte d’Harald Müeller, dramaturge et romancier germanique, met en scène une femme qui s’adresse à une ancienne amie de lycée à laquelle elle a donné rendez-vous dans un restaurant chic.
Au départ rien de plus banal, mais au fil du dis¬cours s’ouvre un paysage semé de déconvenues en catastrophes intimes…
Parallèlement de verre en verre on dérive de place en place et du restaurant cossu on finit par se retrouver au bord d’une bretelle d’auto¬route…
Ce périple tragique est celui d’une femme en quête de son indépendance, mais incapable de se libérer de la domination masculine. L’alcool est le viatique permanent et l’accélérateur de cette descente, comme l’agent libérateur de la confession.
Rajae Idrissi incarne avec puissance le personnage de cette femme délivrant ses confidences sur le fil du rasoir entre tragédie et dérision.
Extraits de presse
[Bénédicte Soula, Les Trois Coups]
« Touchante dans son rôle de femme brisée et grossièrement recollée, la comédienne […] a indéniablement de la présence et de la passion. Mieux, a reçu comme un don du ciel cette facilité à mettre de la chair dans les mots.
Rajae touche le public, et pas seule¬ment féminin. Généreuse, impliquée et amoureuse de son art comme le personnage qu’elle campe est, malgré ses malheurs, amoureuse de la vie… »
[Agathe Raybaud, Le Clou Dans La Planche]
« Le texte est resserré, sans fioritures, sans concession, mais sans agressivité inutile non plus, extrêmement juste et réaliste, au plus près de l’humain(e). Il est admirablement porté par Rajae Idrissi, avec une grande sensibilité, une belle énergie, mêlée de failles : une attention de tous les instants et une justesse qui font parfaitement entendre chaque mot du texte et rendent le personnage extrêmement proche et terriblement humain. »