LE NUMERO D’EQUILIBRE

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LE NUMERO D’EQUILIBRE

LE NUMÉRO D’EQUILIBRE

de Edward Bond
Traduction de Jérôme Hankins

Création 2008

Mise en scène : Michel Mathieu
Assistante à la mise en scène : Diane Launay

Scénographie : Michel Mathieu

Distribution

Avec :
Viv, la vieille femme : Natalie Artois
Nelson : Jean-Marie Champagne
le chef de chantier : Kaf Malère
l’agent du service social : Andrée Benchétrit
l’épouse du chef de chantier : Marie-Angèle Vaurs
le voleur : Alex Moreu

 

Constructions : Alberto Burnichon
Lumières : Alberto Burnichon
Costumes : Odile Duverger
Univers sonore : Sébastien Cirroteau


Public : adultes
Durée : environ 1h45

A propos du spectacle

Il s’agit d’une sorte de fable sur la pré­ca­rité du monde ; on ne sera pas étonné que l’auteur des Pièces de guerre se pro­jette une fois encore dans un futur catas­tro­phi­que, pour nous invi­ter à nous saisir de nos res­pon­sa­bi­li­tés, mais ce qui est plus sur­pre­nant c’est que l’alerte tra­gi­que vienne se nicher dans une comé­die.

Un Bond bur­les­que, une face moins connue du grand dra­ma­turge…
Voici com­ment l’éditeur pré­sente cette pièce :
« Le numéro d’équilibre est cons­truit comme un spec­ta­cle de cirque, où vien­draient suc­ces­si­ve­ment exé­cu­ter leur numéro une agente des ser­vi­ces sociaux ayant la phobie des bou­cles d’oreille, un voleur uni­jam­biste por­tant haut-de-forme, une vieille dame boud­dhiste atten­dant un bus à un arrêt désaf­fecté, un chef de chan­tier ama­teur de fla­menco et armé d’un cou­teau à beurre. »
« Dans cette pièce acro­ba­ti­que, le théâ­tre de Bond n’a rien perdu de sa force de dénon­cia­tion, mais on y trouve une allé­gresse comi­que nou­velle, comme si l’his­toire de notre monde était une farce tra­gi­que. » L’Arche
À l’occa­sion de la créa­tion fran­çaise en 2006 et de sa pré­sen­ta­tion au Festival d’Avignon, Jérôme Hankins – le tra­duc­teur et met­teur en scène – rat­ta­chait l’ins­pi­ra­tion de la pièce à la vie de l’auteur : « Edward Bond vient d’une famille ouvrière et sa vie d’après guerre a été nour­rie par la radio, puis la télé­vi­sion et le cinéma avec les comi­ques de l’époque… ; c’est en partie à partir de ces tech­ni­ques de jeu comi­que qu’il a théo­risé un art de l’acteur, c’est-à-dire que, même dans ces pièces les plus tra­gi­ques, ses réfé­ren­ces de jeu sont sou­vent liées à ces grands comi­ques anglais, en par­ti­cu­lier dans le rap­port qu’ils établissent avec le public. »

On le voit, il ne s’agit pas, avec cette pièce, d’un ovni dans l’œuvre du dra­ma­turge. D’ailleurs la fic­tion, aussi drôle qu’elle soit, joue plei­ne­ment son rôle poli­ti­que ; der­rière l’humour poin­tent les ques­tions aux­quel­les le public est invité à répon­dre, avec sa raison certes, mais aussi avec son ima­gi­na­tion seule capa­ble d’inven­tion.
Un théâ­tre salu­taire en ces temps d’incer­ti­tude… Pour cet épisode périlleux on ima­gine une scène comme une petite île sus­pen­due dans un vide troué seu­le­ment des sons d’un exté­rieur mena­çant.

Extraits de presse

[Cécile Brochard, Flash hebdo, le 10 Décembre 2008]
« … Fable déformante sur la mocheté et la précarité du monde, Le numéro d’équilibre est une invite ironique au questionnement individuel et collectif. Le futur dans lequel Edward Bond nous fait pénétrer est celui d’un monde qui ne tourne plus rond, depuis longtemps déjà, mais où il serait encore possible de se liguer contre certaines formes d’injustices et d’oppressions, où on ne consentirait pas sans mot dire à toutes les violences, où l’on essaierait d’aller vers un peu plus d’équité, et moins vers les sirène du fric. Un peu notre monde tout ça ?  Connaissant l’engagement des gens du Ring, on ne sera donc pas surpris de voir la jubilation des comédiens, le grand plaisir pris à être en scène, à jouer avec une grande fantaisie et une grande liberté ( qu’on ne voit plus trop s’exercer ailleurs…à se demander si elle n’est pas proportionnelle au manque de moyens ?) . Les numéros s’enchaînent avec plus ou moins de brio, mais l’essentiel y est : une vraie foi, une scénographie impeccable, pleine de trouvailles, qui font écho au souci exprimé par Bond : « Il nous faut une nouvelle façon de comprendre l’humain. Ce que je fais c’est de représenter les problèmes (sociaux) afin que le public ne puisse pas les fuir. Le public doit prendre les responsabilités de son monde. Le théâtre vous implique, vous engage émotionnellement. On souscrit. »

LE NUMERO D’EQUILIBRE
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